Fleur du Canada - Flore du Québec - Fleur printanière
Plante de sous-bois - Fleur blanche et jaune
(Sous réserve de bonne identification)
Ordre : Papaverales - Papavérales - Berberidales - Ranunculales
Famille : Papaveraceae - Papavéracées - Fumariaceae - Fumariacées
Tribu : Fumarieae - Dicentreae
Genre : Dicentra
Espèce : Dicentra cucullaria
Mots-clés : Papaveraceae Fumariaceae Dicentra Dicentre
La Dicentre à capuchon (Dicentra cucullaria, Syn. Fumaria cucullaria) est une plante vivace, herbacée, qui possède un bulbe écailleux, originaire d'Amérique du Nord (USA, Canada, y compris le Québec). Il s'agit d'une petite plante (de 10 à 20 centimètres de hauteur), rarement isolée, qui forme généralement de petits tapis.
Etymologie :
Dicentra : pour certains auteurs, signifie en grec "double hameçon", en référence à la forme des deux pétales extérieurs, pour d'autres, dicentra signifie "deux éperons".
Cucullaria : du latin cucullus, signifiant "capuchon" : qui est en forme d'un capuchon (en français : cucullaire).
La Dicentre à capuchon possède de nombreux noms vernaculaires au Québec. Jugez-en : culottes de hollandais (imaginez la fleur à l'envers et vous comprendrez), cœur saignant des bois… Dans les livres anciens on rencontre d'autres noms vernaculaires comme Dicentre en cornet (Flore canadienne, 1862) ou Dielytre à capuchon (L'Illustration horticole, 1859).
Les feuilles de la Dicentre à capuchon, vert-grisâtres, toutes basilaires, sont très découpées. Les fleurs, tournées vers le bas, sont blanches mais leur sommet est jaune. La fleur (12 à 15 mm), bisexuée, pédicellée, se prolonge à l'arrière par deux éperons. Les fleurs se présentent sous forme de petites grappes (une dizaine d'unités au maximum) situées au sommet d'une hampe florale. Il n'est pas rare que certains insectes percent ces éperons pour voler le nectar.
La pollinisation de la Dicentre à capuchon est effectuée par des abeilles ou des bourdons à longue langue (pour aller recueillir le pollen situé au fond de la fleur). Les graines de la Dicentre capuchon jaune, réniformes, munies d'un élaïosome, sont disséminées par les fourmis (myrmécochorie).
La Dicentre à capuchon est une plante printanière qui doit effectuer tout son cycle aérien avant que les arbres (généralement des érables) ne les privent de lumière en mettant leurs feuilles. Elle est souvent observée en compagnie d'autres plantes printanières comme le Trille rouge (Trillium erectum), l'Erythrone d'Amérique (Erythronium americanum), la Sanguinaire du Canada (Sanguinaria canadensis), la Claytonie de Caroline (Claytonia caroliniana)…
Comme la plupart des papavéracées la Dicentre capuchon jaune renferme des alcaloïdes, notamment la protopine et la cryptopine (beaucoup moins). Cette plante passe pour intoxiquer le bétail qui en aurait ingéré des quantités importantes.
Il existe une autre variété de dicentre au Quebec, la Dicentre capuchon rose (Dicentra canadensis), appelée également Dicentre du Canada. Mais vous avez peut-être une Dicentre dans votre jardin sans le savoir. La Dicentra spectabilis mieux connue sous le nom de Cœur de Marie, Cœur-de-Jeannette, ou cœur saignant.
Etymologie :
Dicentra : pour certains auteurs, signifie en grec "double hameçon", en référence à la forme des deux pétales extérieurs, pour d'autres, dicentra signifie "deux éperons".
Cucullaria : du latin cucullus, signifiant "capuchon" : qui est en forme d'un capuchon (en français : cucullaire).
La Dicentre à capuchon possède de nombreux noms vernaculaires au Québec. Jugez-en : culottes de hollandais (imaginez la fleur à l'envers et vous comprendrez), cœur saignant des bois… Dans les livres anciens on rencontre d'autres noms vernaculaires comme Dicentre en cornet (Flore canadienne, 1862) ou Dielytre à capuchon (L'Illustration horticole, 1859).
Les feuilles de la Dicentre à capuchon, vert-grisâtres, toutes basilaires, sont très découpées. Les fleurs, tournées vers le bas, sont blanches mais leur sommet est jaune. La fleur (12 à 15 mm), bisexuée, pédicellée, se prolonge à l'arrière par deux éperons. Les fleurs se présentent sous forme de petites grappes (une dizaine d'unités au maximum) situées au sommet d'une hampe florale. Il n'est pas rare que certains insectes percent ces éperons pour voler le nectar.
La pollinisation de la Dicentre à capuchon est effectuée par des abeilles ou des bourdons à longue langue (pour aller recueillir le pollen situé au fond de la fleur). Les graines de la Dicentre capuchon jaune, réniformes, munies d'un élaïosome, sont disséminées par les fourmis (myrmécochorie).
La Dicentre à capuchon est une plante printanière qui doit effectuer tout son cycle aérien avant que les arbres (généralement des érables) ne les privent de lumière en mettant leurs feuilles. Elle est souvent observée en compagnie d'autres plantes printanières comme le Trille rouge (Trillium erectum), l'Erythrone d'Amérique (Erythronium americanum), la Sanguinaire du Canada (Sanguinaria canadensis), la Claytonie de Caroline (Claytonia caroliniana)…
Comme la plupart des papavéracées la Dicentre capuchon jaune renferme des alcaloïdes, notamment la protopine et la cryptopine (beaucoup moins). Cette plante passe pour intoxiquer le bétail qui en aurait ingéré des quantités importantes.
Il existe une autre variété de dicentre au Quebec, la Dicentre capuchon rose (Dicentra canadensis), appelée également Dicentre du Canada. Mais vous avez peut-être une Dicentre dans votre jardin sans le savoir. La Dicentra spectabilis mieux connue sous le nom de Cœur de Marie, Cœur-de-Jeannette, ou cœur saignant.
Articles connexes :
- Cœur de Marie (Dicentra spectabilis).
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| Dicentre à capuchon - Dicentra cucullaria |
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| Dicentre à capuchon - Dicentra cucullaria |
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| Dicentre à capuchon - Dicentra cucullaria |
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Remarque importante : Ces photos sont gratuites et libres de droits. Pour tout usage, même professionnel, vous devez mentionner le nom de l'auteur, Kriss de Niort, et faire un lien vers le blog. Merci - Sur simple demande, je peux fournir, dans les mêmes conditions que ci-dessus, des photos dans un format supérieur
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