Plantes pariétales - Flore de France - Plantes d'Europe
Photo de Cymbalaire - Photo de Scrofulariacée
Photo de Cymbalaire - Photo de Scrofulariacée
(Sous réserve de bonne identification)
Ordre : Scrophulariales - Lamiales
Famille : Scrophulariaceae - Scrofulariacées - Plantaginaceae - Plantaginacées
Tribu : Antirrhineae
Genre : Cymbalaria
Espèce : Cymbalaria muralis
Mots-clés : Scrophulariaceae Plantaginaceae Cymbalaria Linaire
La Cymbalaire des murs, appelée également Linaire cymbalaire ou Ruine de Rome (Cymbalaria muralis, Linaria cymbalaria) est une plante angiosperme (Magnoliophyta), dicotylédone (Magnoliopsida), appartenant, suivant la classification classique, à l'ordre des scrophulariales, à la famille des scrofulariacées (Scrophulariaceae) et au genre cymbalaire (Cymbalaria). Selon la classification phylogénétique, la cymbalaire des murs appartient à l'ordre des lamiales et à la famille des plantaginacées (Plantaginaceae).
Dans les livres anciens la Cymbalaire des murs a connu de nombreux noms vernaculaires comme : Linarie cymbalaire (La botanique de J.J. Rousseau, 1805), Muflier lierré (Flore françoise, ou, Description succincte de toutes les plantes qui croissent naturellement en France, Lamarck, 1778), Muflier cymbalier (Nouveau dictionnaire d'histoire naturelle, 1818), Linaire cymbalaire (Flore lyonnaise, ou, Description des plantes qui croissent dans les environs de Lyon, 1827), Muflier cymbalaire, Muflier rampant, Muflier des murailles (Flora batava, 1807), Petit lierre des murailles (Revue horticole, 1889), Lierre des murailles, Lierre des salons, Lierre fleuri, Ruine de Rome (Revue horticole, 1907), Cymbalaire ruine-de-Rome (Science progrès découverte, 1903)...
Par le passé de très nombreux noms scientifiques ont été utilisés pour désigner la Cymbalaire des murs, et notamment : Antirrhinum acutangulum, Antirrhinum cymbalaria, Antirrhinum hederaceum, Antirrhinum hederifolium, Antirrhinum quinquelobum, Cymbalaria cymbalaria, Cymbalaria flabellifer, Cymbalaria gerbaultii, Cymbalaria glechomifolia, Cymbalaria globosa, Cymbalaria hederacea, Cymbalaria vulgaris, Elatine cymbalaria, Linaria cymbalaria...
Certains auteurs reconnaissent plusieurs sous-espèces de Cymbalaire des murs, et en particulier : Cymbalaria muralis muralis, Cymbalaria muralis pubescens et Cymbalaria muralis visianii.
Introduite dans les jardins au 15ème siècle, en provenance du sud de l'Europe (pas seulement d'Italie comme son nom vernaculaire le laisserait penser), la cymbalaire des murs s'est naturalisée un peu partout en France.
La cymbalaire des murs est une plante herbacée vivace, dont les tiges glabres, filiformes, présentent une couleur pourpre. Elles peuvent atteindre 70 centimètres de long. C'est une plante rampante ou pendante qui constitue rapidement des touffes.
La cymbalaire des murs, comme son nom l'indique affectionne s'implanter dans les vieilles murailles, entre les pierres disjointes, mais on peut la trouver également dans les rochers. Il lui faut quand même un peu d'ombre et de l'humidité.
La cymbalaire des murs fleurit du mois d'avril jusqu'au mois d'octobre. Les fleurs, de 9 à 15 millimètres sont portées par un long pédoncule. La corolle est constituée de deux lèvres. La lèvre supérieure bilobée présente généralement une couleur plus foncée que la lèvre inférieure qui est trilobée. Le palais, jaune, se prolonge par un éperon. Contenant le nectar. La couleur de la fleur varie du violet au lilas, et même au blanc.
La pollinisation est assurée par les insectes (entomogame) mais il arrive que les fleurs s'autofécondent également (dans ce cas, on dit que la pollinisation est autogame). Le fruit de la cymbalaire des murs est une capsule qui contient les graines. Les pédoncules des fleurs fécondées s'arc-boutent progressivement de telle sorte que les capsules arrivées à maturité libèrent les graines (autochore) dans les interstices de la roche ou du mur.
Les feuilles, légèrement concaves, sont portées par un long pétiole. Elles ressemblent un peu à une feuille de lierre. Les feuilles, épaisses, de forme arrondie, présentent de 5 à 9 lobes. La bordure des feuilles est marginée de pourpre.
Dans les livres anciens la Cymbalaire des murs a connu de nombreux noms vernaculaires comme : Linarie cymbalaire (La botanique de J.J. Rousseau, 1805), Muflier lierré (Flore françoise, ou, Description succincte de toutes les plantes qui croissent naturellement en France, Lamarck, 1778), Muflier cymbalier (Nouveau dictionnaire d'histoire naturelle, 1818), Linaire cymbalaire (Flore lyonnaise, ou, Description des plantes qui croissent dans les environs de Lyon, 1827), Muflier cymbalaire, Muflier rampant, Muflier des murailles (Flora batava, 1807), Petit lierre des murailles (Revue horticole, 1889), Lierre des murailles, Lierre des salons, Lierre fleuri, Ruine de Rome (Revue horticole, 1907), Cymbalaire ruine-de-Rome (Science progrès découverte, 1903)...
Par le passé de très nombreux noms scientifiques ont été utilisés pour désigner la Cymbalaire des murs, et notamment : Antirrhinum acutangulum, Antirrhinum cymbalaria, Antirrhinum hederaceum, Antirrhinum hederifolium, Antirrhinum quinquelobum, Cymbalaria cymbalaria, Cymbalaria flabellifer, Cymbalaria gerbaultii, Cymbalaria glechomifolia, Cymbalaria globosa, Cymbalaria hederacea, Cymbalaria vulgaris, Elatine cymbalaria, Linaria cymbalaria...
Certains auteurs reconnaissent plusieurs sous-espèces de Cymbalaire des murs, et en particulier : Cymbalaria muralis muralis, Cymbalaria muralis pubescens et Cymbalaria muralis visianii.
Introduite dans les jardins au 15ème siècle, en provenance du sud de l'Europe (pas seulement d'Italie comme son nom vernaculaire le laisserait penser), la cymbalaire des murs s'est naturalisée un peu partout en France.
La cymbalaire des murs est une plante herbacée vivace, dont les tiges glabres, filiformes, présentent une couleur pourpre. Elles peuvent atteindre 70 centimètres de long. C'est une plante rampante ou pendante qui constitue rapidement des touffes.
La cymbalaire des murs, comme son nom l'indique affectionne s'implanter dans les vieilles murailles, entre les pierres disjointes, mais on peut la trouver également dans les rochers. Il lui faut quand même un peu d'ombre et de l'humidité.
La cymbalaire des murs fleurit du mois d'avril jusqu'au mois d'octobre. Les fleurs, de 9 à 15 millimètres sont portées par un long pédoncule. La corolle est constituée de deux lèvres. La lèvre supérieure bilobée présente généralement une couleur plus foncée que la lèvre inférieure qui est trilobée. Le palais, jaune, se prolonge par un éperon. Contenant le nectar. La couleur de la fleur varie du violet au lilas, et même au blanc.
La pollinisation est assurée par les insectes (entomogame) mais il arrive que les fleurs s'autofécondent également (dans ce cas, on dit que la pollinisation est autogame). Le fruit de la cymbalaire des murs est une capsule qui contient les graines. Les pédoncules des fleurs fécondées s'arc-boutent progressivement de telle sorte que les capsules arrivées à maturité libèrent les graines (autochore) dans les interstices de la roche ou du mur.
Les feuilles, légèrement concaves, sont portées par un long pétiole. Elles ressemblent un peu à une feuille de lierre. Les feuilles, épaisses, de forme arrondie, présentent de 5 à 9 lobes. La bordure des feuilles est marginée de pourpre.
Cymbalaire des murs - Ruine de Rome - Linaire cymbalaire - Cymbalaria muralis - Linaria cymbalaria |
Cymbalaire des murs - Ruine de Rome - Linaire cymbalaire - Cymbalaria muralis - Linaria cymbalaria |
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Remarque importante : Ces photos sont gratuites et libres de droits. Pour tout usage, même professionnel, vous devez mentionner le nom de l'auteur, Kriss de Niort, et faire un lien vers le blog. Merci - Sur simple demande, je peux fournir, dans les mêmes conditions que ci-dessus, des photos dans un format supérieur.
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